Le théâtre de Shakespeare inspire à Nathalie Garraud et Olivier Saccomano "Institut Ophélie" et "Un Hamlet de moins", un diptyque qui transpose dans le monde contemporain deux figures mythiques du patrimoine dramatique.
L’un pour « inventer » Ophélie, l’autre pour « visiter » Hamlet, dans un vaste mouvement théâtral qui déconstruit les récits pour en donner un éclairage nouveau, une couleur singulière.
Sous la plume d’Olivier Saccomano, Ophélie, belle, jeune, vierge et morte, va traverser le XXe siècle et engendrer plusieurs figures libres. Des femmes archétypales qui vont voyager sans bouger dans un tourbillon d’images et de paroles depuis la fin de la Grande guerre jusqu’à l’heure de #MeToo, tour...
L’un pour « inventer » Ophélie, l’autre pour « visiter » Hamlet, dans un vaste mouvement théâtral qui déconstruit les récits pour en donner un éclairage nouveau, une couleur singulière.
Sous la plume d’Olivier Saccomano, Ophélie, belle, jeune, vierge et morte, va traverser le XXe siècle et engendrer plusieurs figures libres. Des femmes archétypales qui vont voyager sans bouger dans un tourbillon d’images et de paroles depuis la fin de la Grande guerre jusqu’à l’heure de #MeToo, tour à tour maman ou putain, incarnées par des actrices étourdissantes.
On croise Virginia Woolf, Rosa Luxembourg, Camille Claudel ou encore Marylin Monroe, des anonymes aussi, dans ce ballet-théâtre orchestré par Nathalie Garraud avec une précision métronomique.
La parole et les corps sont puissants, la pièce nourrie de références intellectuelles et esthétiques : du théâtre engagé et féministe qui dépasse la vision onirique des peintres John Everett Millais ou Odilon Redon pour accoucher d’une Ophélie vénère qui sort du cadre de l’histoire. Moins folle mais plus rebelle… plus que jamais lucide, active et vivante !